Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 4.djvu/26

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fixer maintenant, du moins à l’égard de Lydie, et Mr. Bennet n’hésitoit point à consentir aux propositions qu’on lui faisoit ; il mettoit alors sur le papier, dans les termes les plus concis et avec l’expression de la plus vive reconnoissance pour son frère, son entière approbation à tout ce qu’il avoit fait, et la promesse de remplir tous les engagemens qu’il avoit pris pour lui. Il n’avoit jamais espéré qu’on pût engager Wikam à épouser Lydie, surtout sans de plus grands sacrifices que ceux qu’on lui demandoit. Ce qui lui paroissoit le plus agréable dans cette affaire, c’étoit que tout cela se fût arrangé sans presque aucune peine de sa part, car, après les premiers transports de colère qui l’avoient porté à se mettre à la poursuite des fugitifs, il avoit repris son indolence habituelle, et son désir le plus vif étoit de s’occuper le moins possible de ce sujet. Sa lettre fut bientôt termi-