son rétablissement. M. Hurst la salua et dit qu’il était fort aise… Mais une joie sincère et vivement exprimée, ce fut celle de M. Bingley ; il était attentif à tout. Les premiers momens se passèrent à arranger le feu, afin qu’elle n’eût pas froid ; il fallut qu’elle changeât de place pour éviter le vent de la porte : alors il s’assit auprès d’elle et s’en occupa exclusivement. Élisabeth, qui travaillait vis-à-vis d’eux, les observait avec satisfaction. Après le thé, M. Hurst parla de jeu à sa belle-sœur, mais en vain ; elle avait appris que M. Darcy n’aimait pas les cartes. M. Hurst vit rejeter toutes ses propositions : elle l’assura que personne ne désirait jouer, et le silence de la société semblait dire qu’elle avait raison. M. Hurst n’eut donc d’autre parti à prendre que de se coucher sur le sofa, et de s’endormir. Darcy prit un livre ; miss Bingley en fit de même, et Mme Hurst, principalement occupée à jouer avec ses bagues et ses bracelets, prenait quelquefois part à la conversation de son frère avec Mlle Bennet.
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