gne lui démontrait plus clairement, que cette affaire qu’elle croyait ne pouvoir être représentée de manière à rendre la conduite de M. Darcy moins infâme, était néanmoins susceptible d’une interprétation, qui le disculpait entièrement.
La prodigalité et le manque de principes, dont il ne se faisait nul scrupule d’accuser Wickham la blessa extrêmement, d’autant plus qu’elle ne pouvait donner nulle preuve du contraire. Jamais elle n’avait entendu parler de lui avant son entrée au régiment de milice de… dans lequel il s’était engagé, à la demande d’un jeune homme, qui le rencontrant par hasard à Londres, avait renoué connaissance avec lui. Sur sa manière de vivre avant cette époque, rien n’était su dans Herfordshire, que ce que lui-même en avait dit ; et quant à sa conduite, lors même qu’elle eût eu occasion de s’en informer, elle n’en aurait point eu le désir : sa physionomie, son air, ses manières l’avaient persuadée dès le premier coup d’œil, qu’il possédait toutes les ver-