comme sa future nièce, et elle ne pouvait penser qu’en souriant, à l’indignation que cette nouvelle aurait excitée dans ce château : « Qu’eût dit lady Catherine ; comment se serait-elle conduite » ? étaient des questions qu’elle se plaisait à se faire.
Les adieux du matin furent le premier sujet de conversation. « Je vous assure, dit lady Catherine, que j’en suis réellement affectée ; je crois que personne ne sent si vivement que moi la perte d’un ami : je suis, il est vrai, particulièrement attachée à ces deux jeunes gens, et je sais qu’ils me paient bien de retour. Ils étaient si désolés de s’en aller ! Mais il en est toujours ainsi : ce cher colonel s’efforçait encore d’être gai, bien que son émotion le trahît ; quant à Darcy, il a paru vivement affecté, plus, je le crois, que l’année dernière : son attachement à Rosings augmente évidemment. »
M Colins eut ici un compliment à offrir, une allusion à faire, auxquels sourirent avec bonté et la mère et la fille.
Après le dîner, lady Catherine remar-