» — Cela est-il bien vrai ? dit Élisabeth avec satisfaction.
» — Oui, il va être campé près de Brighton. Oh ! si papa voulait nous y mener passer l’été ! quel charmant voyage ; je suis sûre que cela ne lui coûterait presque rien. Maman le désire beaucoup, car sans cela nous passerons un été bien triste.
» — Un charmant voyage, en vérité, pensait Élisabeth. Ô ciel, Brighton !… et tout un camp ! il ne nous manque plus que cela…, nous à qui un pauvre régiment de milice et quelques bals à Meryton ont fait tant de mal.
» — Maintenant j’ai une nouvelle à vous apprendre, dit Lydia comme elles se mettaient à table, devinez-la si vous le pouvez. C’est une nouvelle des plus agréables, et qui concerne une personne que nous aimons toutes. »
Hélen et Élisabeth se regardèrent ; et le garçon eut ordre de se retirer, Lydia pâmait de rire et dit :
« Ah, oui ! vous voilà bien avec toute