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ORGUEIL

ham l’argent nécessaire pour acquitter ses dettes.

» — Eh bien, cela est fort juste ; qui donc devait plus que lui chercher à conclure le mariage de sa propre nièce ? S’il n’avait point eu d’enfans, nous serions vous et moi ses héritiers, et c’est la première fois que nous ayons reçu quelque chose de lui, excepté de petits cadeaux… Oh ! je suis si heureuse ! dans peu, j’aurai une fille mariée ! Mme Wickham ! quel joli nom ! et elle a à peine seize ans et demi ; ma chère Hélen, je suis si agitée que je ne puis écrire à votre tante, écrivez pour moi. Quant à l’argent, nous arrangerons cela plus tard avec mon mari, mais il faut que les habits de noces soient ordonnés sur-le-champ. »

Elle entrait alors dans les détails les plus minutieux de tout ce qui concerne la toilette d’une femme ; les broderies les dentelles surtout ne furent point oubliées, et elle eut bientôt dicté des ordres très-considérables, si Hélen n’avait, mais non sans peine, réussi à lui persuader