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Page:Austen - Orgueil et Prevention 3.djvu/65

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ET PRÉVENTION.

à venir demeurer avec moi, afin que nous puissions aviser au meilleur parti à prendre.

» — Oh, mon cher bon ami, répondit madame Bennet, voilà absolument ce que je désire ; aussitôt que vous serez à Londres, trouvez-les, n’importe où ils soient, et s’ils ne sont pas encore mariés, faites-les se marier. Quant au trousseau, que cela ne les inquiète pas ; mais dites à Lydia, qu’après son mariage, elle aura autant d’argent qu’elle voudra, pour faire les emplettes d’usage ; et surtout empêchez monsieur Bennet de se battre, dites-lui dans quel état je suis, combien je suis inquiète, combien je souffre ; mes nerfs sont agités, je ne puis trouver de repos ni la nuit ni le jour, et dites à ma bien-aimée Lydia de ne donner aucun ordre pour ses robes, broderies, etc., qu’elle ne m’ait vue, car ne connaissant pas les meilleurs magasins, on pourrait la tromper.

» — Oh ! mon frère, comme vous êtes