Page:Austen - Persuasion.djvu/254

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lioration de santé et à la fréquentation d’aussi bons amis, entretint sa gaîté et sa vivacité, et elle défia alors les plus grandes richesses d’ajouter à son contentement ; mais la source de son bonheur était en elle et dans son caractère, comme celui d’Anna était dans son cœur aimant. Anna était tout tendresse, et Wenvorth l’aima autant qu’elle en était digne. La crainte de la guerre fut la seule ombre à son bonheur. Elle se glorifiait d’être la femme d’un marin, mais il fallait payer cette gloire par les alarmes dues à cette profession, où les vertus domestiques brillent peut-être d’un plus vif éclat que les vertus patriotiques.