Page:Austen - Raison et Sensibilité.djvu/419

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veillance et à trouver que les qualités du cœur valent bien celles de l’esprit, aimait beaucoup la bonne Jennings, et ne s’apercevait presque plus de ce qui lui manquait : mais Maria, la sensible, la délicate Maria ne pouvait s’accoutumer à son langage, à ses manières, et tout en convenant cependant qu’elle avait assez de chaleur dans les sentimens, et de complaisance pour ceux des jeunes gens, elle ajoutait toujours. Quel dommage que son esprit et son goût n’y répondent pas ! et fuyait sa société autant qu’il lui était possible.

Aux approches de la fin de l’année, madame Jennings commença à tourner ses pensées vers Londres, et à désirer d’y retourner. Après la mort de son mari, qui s’était enrichi dans le commerce, elle quitta la cité et prit une très-