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elle ajouta : Avez-vous revu M. Willoughby depuis que vous l’avez quitté à Barton ?
— Oui, répondit gravement le colonel, je l’ai vu une fois… notre rencontre était inévitable.
— Elinor frappée de son accent le regarda avec étonnement, en lui disant, expliquez-vous ! comment ? où l’avez-vous rencontré ?
— Il n’y avait qu’une seule manière… Caroline m’avoua enfin, quoiqu’avec beaucoup de peine le nom de son séducteur ; je ne pouvais pas laisser passer son indigne action sans lui dire mon opinion sur sa conduite avec la jeune fille confiée à mes soins. Je lui écrivis à Altenham dans des termes qui l’obligèrent à se rendre directement à Londres, où je lui donnais rendez-vous. Il y fut exact, car l’homme qui manque