Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/10

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se passa avec madame Ferrars. Ce matin décidément, je voulais aller en Berkeley-Street pour vous voir, si je pouvais en trouver le moment ; mais ici on n’en trouve point pour faire ce qu’on veut. Je suis venu ici acheter un collier à Fanny ; elle ne peut sortir avec celui de l’année passée. Mais demain bien certainement, rien ne m’empêchera, de me présenter chez votre amie madame Jennings. On m’assure que c’est une femme assez riche et qui a une jolie maison. Et son gendre le chevalier Middleton, et milady Middleton ? cela sonne très-bien, en vérité. C’est votre cousin, n’est-ce pas ? Vous m’y présenterez comme cousin de ma belle-mère. Je dois des respects à un homme de ce rang. Ce sont de bons voisins pour vous, m’a-t-on dit.