Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/115

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Middleton chez qui elles passent toutes leurs journées ; il serait tout-à-fait malhonnête de la priver de leur compagnie. J’en suis très-fâchée ; car vous voyez combien j’aime à être avec vos sœurs, mon cher John, à les produire dans le monde, à leur prêter ma voiture…

— Oui, oui, je vous rends justice, chère Fanny ; mais dans cette occasion, je ne sens pas la force de votre objection. Elles ne demeurent point chez lady Middleton ; et sous aucun rapport, elle ne peut être fâchée qu’elles viennent passer quelques jours chez leur belle-sœur. Vous voyez que tout le monde pense que cela doit être ainsi.

— Oui, oui lady Dennison qui ne sait ce qu’elle dit. Enfin, mon cher, vous avez toujours raison ;