Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/256

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vous m’entendez, Elinor, elle l’aurait beaucoup préférée à ce qui est, et elle n’en aurait pas eu la moitié tant de peine. J’ai été enchanté d’entendre que madame Ferrars pensât ainsi ; c’est une circonstance très-avantageuse pour vous, et pour nous tous. C’eût été, a-t-elle dit à Fanny, beaucoup moins fâcheux sans comparaison, qu’il se fût vraiment attaché à l’une de vos belles sœurs ; et elle voudrait bien à présent qu’il en fût ainsi. Mais il n’en est plus question, puisqu’il n’y a jamais songé, et qu’il n’avait nul attachement pour vous. Seulement j’ai voulu vous le dire, parce que cette préférence de la mère de ma femme doit vous flatter infiniment. Mais vous, ma chère Elinor, vous ne devez avoir aucun regret ; il n’y a pas de doute que