Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/272

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vie, et dont une autre qu’elle était à présent la propriétaire.

Le matin du troisième jour on quitta la grande route pour prendre celle qui conduisait à Cleveland-House, et on y arriva après avoir fait quelques milles. C’était, une belle et spacieuse maison moderne, située sur une plaine en pente douce, bordée de bois ; il n’y avait point de parc, mais des promenades très-étendues. Un sentier uni et sablé serpentait autour de différentes espèces de plantations ; des groupes de sapins, de frênes, d’acacias, étaient répandus çà et là autour de la maison ; sur la plaine, des arbres plus épais étendaient leur belle verdure ; des peupliers d’Italie élevaient leur feuillage en panache, se balançaient au-dessus des autres arbres, et cachaient les bâtimens du ser-