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Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/274

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dernière, fière de son fils, le montrait, à l’intendant, à la gouvernante, et leur faisait admirer sa beauté et sa force, elle s’échappa dans les bosquets. Déjà ils commençaient à se couvrir de leur nouveau feuillage, et les arbres fruitiers, de leurs fleurs. Elle suivit le sentier et arriva sur l’éminence où était situé le petit temple. Ses regards erraient de tous côtés sur le plus riant paysage jusqu’aux collines qui bordaient l’horizon. Elle s’imaginait que si elle pouvait aller jusque sur le sommet elle verrait Haute-Combe. Au lieu de combattre et d’écarter ses souvenirs et ses regrets, elle semblait chercher à les nourrir, se faire une espèce de volupté de sa mélancolie, et un devoir de sa constance. Sa faiblesse l’obligea de s’asseoir sur les marches du tem-