Page:Austen - Raison et Sensibilité T2et3.djvu/296

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trouva constamment, dans cette excellente femme, une aide zélée, active, désirant partager toutes ses fatigues, et lui étant souvent utile par sa longue expérience des soins nécessaires aux malades.

La pauvre Maria avait vraiment grand besoin des tendres soins de sa sœur et de son amie. La maladie eut son cours accoutumé. Elle se sentait elle-même assez généralement souffrante pour être docile aux avis de ses gardes ; elle ne pouvait plus dire, comme le premier jour, Je serai mieux demain, ni espérer de se rétablir avant bien des jours, et peut-être des semaines, si même elle se rétablissait. Eh ! dans quel moment ce mal l’avait-il atteinte ? lorsque tout était prêt pour aller rejoindre à Barton leur bonne mère : leur départ de Cleveland avait été fixé au lendemain.