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j’ose vous offrir mon cœur ; il faut qu’il vous soit connu en entier jusque dans ses moindres replis, ainsi qu’à votre mère et à vos sœurs. Je dois expier un tort de jeunesse dont j’ai été bien puni par les tourmens qu’il m’a donnés. Une fois j’ai craint d’avoir à m’en repentir toute ma vie. Le ciel m’a pardonné sans doute ; et je suis bien plus heureux que je n’aurais osé l’espérer.
Il commença son récit, qui fut souvent interrompu.