maladie que M. Lafosse a vue à Toulouse et décrite d’après un seul spécimen. Cette dernière s’est montrée seulement à Alfort sous les formes les plus variées et dont il a été heureusement possible alors de faire une étude complète, grâce à la multiplicité des cas qu’il a été donné d’observer.
Finalement la vache et le cheval auraient tous deux le
privilège d’engendrer la vaccine. C’est ce me semble, la
leçon que nous donne l’observation, mais assurément, la
vache a l’avantage d’une plus grande notoriété. En effet,
malgré que la vaccine soit née de l’inoculation que j’ai
citée, ce serait s’écarter de la vérité que d’inférer que la
vache la reçoit toujours du cheval ; je crois au contraire
qu’elle y naît spontanément comme sur son sol le plus naturel.
Il y a trop d’exemples de cow-pox sur la vache, loin
de toute fréquentation de chevaux, pour la dépouiller au
profit d’un rival.
Avant de terminer cet opuscule, je crois qu’il est bon de le faire suivre d’un diagnostic différentiel de la vraie