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Page:Autran - Œuvres complètes, t2, 1875.djvu/223

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LA VIE RURALE.


Au creux de ma main recueilli,
Sombre flot, j’ai voulu te boire.
Ah ! que n’es-tu ce flot d’oubli
Où l’homme perdait la mémoire !

Adieu, ruisseau ! Va, coule encor,
Longe la pente poursuivie,
Mystérieux comme la mort,
Et fugitif comme la vie !