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XVIII

L’USINE

à m. j. s.

1860

Au versant d’un coteau, seul parmi les ombrages,
Je les lisais hier, ces éloquentes pages
Où ta plume, abordant les rudes vérités,
Raconte les travaux du peuple des cités,
Où se dévoile à tous, dans tes sombres peintures,
L’enfer des ateliers et des manufactures ! —
Dans ce gouffre sans fond, le volume à la main,
Pas à pas je suivais ton lugubre chemin,
M’étonnant d’y trouver, cœur pensif qui frissonne,
Tant de hideux secrets que pas un ne soupçonne !