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IX

L’INCONNU


Petit sentier de mousse
Qu’ombrage l’églantier,
Par une pente douce,
Où vas-tu, vert sentier ?

Le long de la charmille,
Tu suis, au bruit des eaux,
Une onde qui babille
À travers les roseaux.

De tremblante lumière
Et d’ombres revêtu,
Sans bruit et sans poussière,
Où donc me mènes-tu ?