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Page:Avenel - Chansons, 1869.djvu/31

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J’veux toujours avoir les mains blanches
Pour faire ma cour à Toinon,
Aussi j’les lav’ tous les dimanches
Avec un gros morceau d’savon.

Zim ! boum ! v’lan ! etc.

La nuit, quand je me parle d’elle,
Je m’dis tout bas : Elle a du bon !
Ah ! qué malheur, qu’ell’ soit d’moiselle,
Ça f’rait si ben un biau garçon !

Zim ! boum ! v’lan ! etc.

Ses grands yeux ronds me vont-z-à l’âme,
Oui, mais la tête est loin des pieds,
Car j’s’rai s’n époux, all’ s’ra ma femme
Que lorsque nous s’rons mariés.

Zim ! boum ! v’lan ! etc.

Si j’ai beaucoup d’science infuse,
Toinon possèd’ bien des appas ;
Mais si l’papa me la refuse,
Je crois ben que je n’l’aurai pas.

Zim ! boum ! v’lan ! etc.