Page:Avenel - Chansons et chansonniers -1890.djvu/116

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J’ m’écrirais :
J’suis Français,
Qui touch’ mouille.
En avant
Fan fan
La Tulipe,
Oui, mill’ noms d’un’ pipe
En avant !


Voici pour finir :


LE P’TIT MIMILE

Air des Bourgeois de Châtres.
Air de Tous les bourgeois de Chartres, La clé du Caveau n°564, page 246.


J’apprends, mon p’tit Mimile,
Qu’tes palfrenier du roi :
Pers’onn’ dans notre ville,
N’sait pas plus c’que c’est qu’moi.
C’est sans dout’ queuqu’emploi
Bourgeois ou militaire.
Au surplus, ça n’nous r’garde pas :
Mon fieu, tu f’ras
Comm’ tu voudras.
Nous n’te tourmenterons guère.
J’te l’dirai sans rancune.
Je m’ doutais qu’ par là-bas
T’avais fait ta fortune.
Car tu n’écrivais pas.
Après tant d’embarras,
Pis qu’ t’es tiré d’affaire :
Envoi-nous un millier de ducats.
Ensuite lu f’ras, etc.
Etc., etc.
Ton père, que ta lettre
A contenté beaucoup,