Page:Avenel - Chansons et chansonniers -1890.djvu/118

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Quand au cousin Bâtisse
Y n’ manqu’ra pas d’emploi,
Car il est royalisse
Encor’ plus que le roi ;
Pour n’ pas s’ battr’ y s’ cacha
Pendant la dernière guerre.
Y n’demande que la croix pour ça ;
Ensuite, tu fras
Etc., etc.
Maintenant chaque dimanche
Ton parrain Tournesol,
Porte un’ cocarde blanche
Larg’ comme un parasol.
Depuis vingt ans il a
Vingt fois changé d’ bannière,
Faut qu’ tu l’ fass’ jug’ de paix c’ti-là ;
Ensuite, tu fras
Etc., etc.
Y faudrait pour bien faire
Qu’ ton oncl’ Jean soit juré,
Qu’ not’ bedeau soit vicaire,
Qu’ not’ vicaire soit curé.
Pour finir c’t'articl’-là.
Enfin qu’ ton pèr’ soit maire,
L’ reste du village attendra ;
Ensuite, tu fras
C’que tu voudras
Nous n’ te tourmenterons guère.


Voici ce que Déranger a écrit sur Emile Debraux, en 183G : a Ce n’était pas un chansonnier ordinaire qu’Emile Debraux I Ses chansons patriotiques