Depuis qu’il a la tiare,
On a tant versé de sang,
Qu’il en traverse une mare
Pour monter au Vatican[1]
On promet le libre-échange
Et d’abolir les octrois,
C’est pour nous donner le change
Qu’on nous promet tant, je crois ;
Car, où règne la misère,
Les soldats et les cagots,
Il ne faut pas qu’on espère
Un dégrèvement d’impôts.
Quand le peuple saura lire[2],
Certe, on ne trouvera pas,
Comme aujourd’hui, pour l’empire,
Des mouchards et des soldats ;
Endormi par l’ignorance,
Il n’a pas de volonté ;
Lui, qui serait maître en France,
S’il voulait la liberté.