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N’attendons pas que le peuple raisonne,

Il pourrait bien se lasser de payer.

Bis


L’ignorance est la misère de l’âme,
Comme l’or est l’opulence des rois,
Contre son bât le peuple en vain réclame
Mais les âniers restent sourds à sa voix ;
Pour l’occuper Chauvin l’emmène en Chine
En lui mettant sa culotte de peau ;

Et Populus, bêtement s’imagine

Qu’on vit de gloire à l’ombre d’un drapeau.

Bis


Les lourds impôts doublent le paupérisme,
Les gros emprunts sont à l’ordre du jour,
Pour soutenir le nerf du chauvinisme
Le cours de l’or vaut le son du tambour ;
Pour les soldats, l’empire c’est la paie,
Pour le pays c’est la fatalité !

De tout cela personne ne s’effraie :

Ci doit durer à perpétuité.

Bis


LES COMPTES FANTASTIQUES D’HAUSSMANN


AIR : Halte-là, halte-là !


Quand Julien fait des boulettes[1]
C’est un bien grand pâtissier ;

  1. Julien, célèbre pâtissier du boulevard des Italiens.