Page:Aventures merveilleuses de Huon de Bordeaux.djvu/60

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ils tombèrent, tandis que ceux de Huon restèrent droits.

— Celui-ci peut avoir confiance, s’écrie le peuple : il sortira vainqueur du combat !

Huon adresse à Dieu une fervente prière :

— Seigneur, dit-il, aussi vrai que je crois en toi, et que le traître Amauri m’accuse à tort, fais que je ne sois pas vaincu et que je puisse le punir !

Tous deux se relèvent et mettent leur offrande sur l’autel. On leur apporte le vin dans des coupes et de larges tranches de pain : on place les coupes sur l’autel ; Huon mange d’un côté et Amauri de l’autre. Ils sortent de l’église. Huon s’incline profondément devant l’autel, mais Amauri ne daigne saluer l’autel ni crucifix.

On les ramène dans la grande salle ; chacun d’eux est entouré de ses amis.

— Barons, dit Charles, allez vous ar-

Légende de la Pl. ci-contre :
« Seigneur, fais que je ne sois pas vaincu… »