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Page:Azaïs - À M. le Vte de Châteaubriand, pair de France.djvu/15

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places ; si je connaissais un seul Français qui prononçât une telle exagération, je vous l’opposerais avec empressement ; vous formeriez ensemble un exemple très-remarquable des compensations humaines ; mais ce balancement n’existe pas ; votre excès se trouve sans contrepoids ; vous êtes seul à l’une des extrémités de la ligne ; quelques hommes seulement, parmi les mécontens injustes, s’approchent de l’autre extrémité ; les hommes justes se bornent à reconnaître le Fait que j’ai déjà exposé : qu’il y a plus d’anciens nobles que de plébéiens dans les hautes places de l’administration et de l’armée ; c’est, en ce moment, à ces hommes justes que je m’adresse.


Et en premier lieu, sous le gouvernement de Napoléon, un assez grand nombre de titulaires de noms antiques étaient entrés dans toutes les carrières, principalement dans celle de l’administration civile ; la plupart s’y étaient distingués par leurs talens et leur zèle ; le Roi ne devait pas leur