Page:Azaïs - Seconde Lettre à M. le Vte de Châteaubriand, pair de France, sur ses projets politiques, et sur la situation actuelle des choses et des esprits.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Écoutez, Monsieur, la voix irrécusable de l’homme qui, comme vous, a cru que cet acharnement si fatal était, pour la Chambre de 1815, le plus beau titre de gloire.

M. Fiévée disait, la session terminée, et avant le 5 septembre :

… » On conviendra qu’il est impossible de révoquer en doute l’opinion dominante de la Chambre des députés et qu’espérer de la faire revenir sur un des engagemens qu’elle a pris, ce serait ne pas connaître les hommes ; peut-être même serait-ce faire la révélation imprudente, qu’on ne tient soi-même assez fortement à rien pour croire qu’il y ait des hommes qui puissent tenir à quelque chose, à l’honneur par exemple. J’espère qu’on y réfléchira plus d’une fois, avant de tenter faire rétrograder la Chambre ; et je le souhaite pour ceux qui en auraient la pensée. » (p. 578.)

Je vous le demande, Monsieur, quel parti devait prendre le Gouvernement après des paroles qui, non-seulement,