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LA COMTESSE DE FRONTENAC

Fargeau. « Je lui fis de grandes plaintes, dit Mademoiselle, de la conduite de la comtesse de Fiesque et de madame de Frontenac ; cette dernière l’alla trouver les larmes aux yeux et lui témoigna le déplaisir qu’elle avait que je ne la traitasse plus comme à l’ordinaire. Il se laissa si bien duper et moi aussi qu’il nous raccommoda ; elle pleura beaucoup et me fit paraître une grande tendresse pour ma personne, blâma la conduite de madame de Fiesque et me dit qu’elle renonçait à tout commerce avec elle, hors celui à quoi la bienséance l’obligeait. »

La raison pour laquelle les comtesses ne montraient plus le même dévouement, la même amitié à la princesse, c’est que ses querelles avec son père empêchaient sa réconciliation avec la cour ; toutes deux frivoles et mondaines n’avaient qu’un seul désir, celui d’y reparaître avec éclat, à la suite de la princesse, participer