étaient pleines de picoteries pour elle et pour la comtesse de Fiesque. »
Pendant son séjour à Paris il va sans dire que madame de Frontenac rencontrait souvent la comtesse de Fiesque. Un jour elles allèrent toutes deux rendre visite à Gaston d’Orléans qui les reçut très bien, et elles l’engagèrent à aller les voir. Gaston se rendit à leur désir, et pour jouer un vilain tour et causer du dépit à Mademoiselle, elles firent connaître cette visite par la voie de la gazette.
« J’avoue, dit la princesse, que je fus assez sotte pour ne pas tromper leurs espérances » ; ce qui n’empêcha pas madame de Frontenac de faire demander à la princesse par la comtesse de Béthune s’il lui serait agréable qu’elle revint près d’elle. Elle lui fit répondre que puisqu’elle était à Paris, elle ferait bien d’y rester.
Cependant les animosités de la cour