me de Frontenac avait les larmes aux yeux lorsqu’elle la vit partir. Dans son voyage elle dut s’arrêter à Limours où madame de Bouthilier vint la trouver. La princesse eut de longues conversations avec elle ainsi qu’avec madame de Béthune et Matha ; l’intérêt que ce dernier portait à madame de Frontenac faisait qu’il parlait de ses affaires de la même manière que madame de Bouthilier qui était sa tante. « La grande question, écrit Mademoiselle était qu’elle voulait venir à la cour avec moi et que je ne voulais pas l’y amener. Ils se disaient que c’était en bon français lui donner son congé, et lui faire connaître que son service ne m’était plus agréable. » Je répondis : « Il y a longtemps qu’elle l’a dû voir, si elle examine sa conduite, elle ne doit pas m’y faire penser, elle doit faire tout son possible pour réparer ses fautes. »
Aux instances de madame de Bouthi-