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Page:Bégis - Instruction libertine, 1860.djvu/107

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97.

en main, dirigé vers la bague que la femme lui présente par sa position. Il recommence ce jeu tant qu’il lui plait, et, quand il sent les approches de la décharge, il saisit le moment où il a donné dans le but, pour arrêter la balançoire et décharger à son aise, pendant que la femme en fait autant.

On sait que le jeu de canne au pistolet est une canne à tête de fer, suspendue à une corde qu’on tire en arrière et qu’on laisse aller quand on a visé, pour qu’elle aille frapper à la longueur de la distance de la corde et en face un ressort ; qui, lorsqu’il est atteint, fait partir un pistolet. La manière de foutre sus détaillée est donc réellement l’image de ce jeu, renversée, puisque c’est ici le but qui vient au devant des coups de bec du vit.

LXI. La bête à deux têtes, ou
le bâton à deux bouts.

La femme se couche de son long, le dos de côté sur le lit, les cuisses et jambes écartées ; l’homme se couche de même en sens doublement inverse, c’est-à-dire sur le dos, du côté opposé à celui de la femme et tête-bêche avec elle, il passe une jambe et une cuisse entre celles de la femme, et dessous les fesses de cette dernière, il place son autre jambe et son autre cuisse par dessus la femme, et remonte ainsi son buste vers celui de la femme jusqu’à leurs aines,