Sur une onde tranquille
Voguant soir et matin,
Ma nacelle est docile
Au souffle du destin.
La voile s’enfle-t-elle,
J’abandonne le bord.
Eh ! vogue ma nacelle,
(Ô doux zéphyr ! sois-moi fidèle)
Eh ! vogue ma nacelle,
Nous trouverons un port.
J’ai pris pour passagère
La muse des chansons,
Et ma course légère
S’égaie à ses doux sons.
La folâtre pucelle
Chante sur chaque bord.