LA RÊVERIE
Loin d’une iris volage
Qu’un seigneur m’enlevait,
Au printemps, sous l’ombrage,
Un jour mon cœur rêvait.
Privé d’une infidèle,
Il rêvait qu’une autre belle
Volait à mon secours.
Venez, venez, venez, mes amours ! (bis.)
Cette belle était tendre,
Tendre et fière à la fois ;
Il me semblait l’entendre
Soupirer dans les bois.
C’était une princesse
Qui respirait la tendresse
Loin de l’éclat des cours.
Venez, venez, venez, mes amours !
Je l’entendais se plaindre
Du poids de la grandeur.
Cessant de me contraindre,
Je lui peins mon ardeur.