Gloria tibi, Domine !
Le Concordat nous est donné.
Pour les protestants, qu’on tolère[1],
Au ciel nous craignons de déplaire ;
Mais qu’il nous passe encor longtemps
Nos Suisses qui sont protestants.
Gloria tibi, Domine !
Que tout chantre
Boive à plein ventre ;
Gloria tibi, Domine !
Le Concordat nous est donné.
Chantres, pour nous combien d’offices !
Nous n’irons plus dans les coulisses
Brailler en chœur à l’Opéra[2] ;
Et l’église nous suffira.
Gloria tibi, Domine !
Que tout chantre
Boive à plein ventre ;
Gloria tibi, Domine !
Le Concordat nous est donné.
Oui, chantres, c’est à nous de boire :
Ce Concordat fait notre gloire,