Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 2.pdf/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Tant d’amis dont je me sépare
Diront un jour, si je péris :
Il n’a point voulu qu’un barbare
Dansât gaîment sur nos débris.

Viens, mon chien, viens, ma pauvre bête ;
Mange malgré mon désespoir.
Il me reste un gâteau de fête ;
Demain nous aurons du pain noir.