Lorsque ta main pare son buste
De lauriers qu’on doit respecter,
J’encense une personne auguste.
Pour toi je ne puis plus chanter.
On achète
Lyre et musette ;
Comme tant d’autres, à mon tour,
Je me fais poëte de cour.
Pourquoi douter, chère Marie,
Que ton ami change à ce point ?
Liberté, gloire, honneur, patrie,
Sont des mots qu’on n’escompte point.
Des chants pour toi sont la satire
Des grands que j’apprends à flatter.
Non, quoi que mon cœur veuille dire,
Pour toi je ne puis plus chanter.
On achète
Lyre et musette ;
Comme tant d’autres, à mon tour,
Je me fais poëte de cour.