Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 3.pdf/151

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t. Monsieur Loyal, délivrez-moi quittance.

M. Loyal, l’huissier de Tartufe.

u. Vive le Roi ! voilà dix mille francs.

Il y a ici une inexactitude. Ce n’est point 10,000, mais 11,250 francs qu’on m’a fait payer, grâce au dixième de guerre et aux frais judiciaires.




LE CORDON, S’IL VOUS PLAÎT !


v. Dont il soutint les premiers pas.

M. de Jouy qui, dans les genres élevés, a mérité les plus brillants succès, est l’auteur de beaucoup de chansons charmantes, ce qui ne l’a pas empêché, dès mon début, de prêter aux miennes l’appui de sa réputation. Rien n’était plus propre à les faire connaître dans toute la France que leur éloge souvent répété dans l’Ermite de la Chaussée-d’Antin.

x. Que je dois trois termes ici.

J’étais condamné à neuf mois de prison.




DENYS, MAÎTRE D’ÉCOLE.


y. Denys, fils de Denys l’Ancien, après avoir opprimé Syracuse pendant plusieurs années, chassé enfin, se retira à Corinthe, où, dit-on, il se fit maître d’école. Soupçonné d’avoir tenté de remonter sur le trône de Sicile, il fut obligé de quitter Corinthe, et s’associa à des prêtres de Cybèle, qui l’initièrent à leur culte. Il s’enivrait, dansait et courait les campagnes avec eux.