Page:Béranger - Chansons anciennes et posthumes.djvu/525

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        « Pour parer les tombeaux, vieillard,
        « Dieu partout a semé les roses. »
Oiseaux, adieu. Peuple heureux et chéri.
En vous créant l’Éternel a souri.

        Oiseaux, merci ! Rome fut sage
        De vous consulter autrefois ;
        Je vais au plus prochain rivage[1]
        Vivre en un coin sous d’humbles toits.
        Ici, vous qui du vieil ermite
        Picoriez en paix les raisins,
        S’il a des arbres pour voisins,
        Venez charmer son nouveau gîte.
Oiseaux, adieu. Peuple heureux et chéri,
En vous créant l’Éternel a souri.

  1. Rue Chauvineau, à Tours. (Note de l’Éditeur)