Page:Béranger - Ma biographie.djvu/298

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chanson des tons qu’elle avait repoussés jusqu’à lui, le ton mélancolique ou élevé que la romance affectait seul est venu se fondre avec les autres parties du genre chantant qu’il agrandit autant qu’il fut en son pouvoir. Mais, que ces chansons fussent tristes, sérieuses ou guerrières, elles ne furent plus du tout ce qu’on appelait du nom de romances. Cela tient à des nuances qu’il serait difficile de faire ressortir ici d’une manière claire et en peu de mots : ajoutons que la chose n’en vaut pas la peine. (Note de Béranger.)


Note XXI. — Au vers :
Au censeur Mascarille.

La note manque ; mais Béranger a mis là une croix qui marquait son intention d’en faire une. Serait-ce de Lemontey que Béranger voulait parler ? Il avait eu à se plaindre de lui. (Note de l’Éditeur.)

Note XXII. — Au vers :
Trois auditeurs me disent : Viens, Camille.

Les auditeurs au conseil d’État de Napoléon obtenaient presque tous des intendances dans les pays conquis, ce qui explique le nom d’intendant que leur donne l’auteur.

Cette chanson est tout à fait dans le genre de Collé, et ce serait le cas de répéter ce qui a été dit pour la Gaudriole. (Note de Béranger.)

La bonne Fille, dans l’édition de 1821, venait après Charles VII. (Note de l’Éditeur.)