Aller au contenu

Page:Béranger - Ma biographie.djvu/305

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

succès, malgré l’anglomanie qui régnait alors. Les combats de coqs ne furent pas plus heureux. (Note de Béranger.)


Note XXXVIII. — Au sous-titre.

C’est peu de temps après la première Restauration que le ministère, par l’organe de M. l’abbé de Montesquiou, chargé de l’intérieur, demanda une loi répressive de la liberté de la presse. Cette loi donnait des censeurs aux divers journaux, et la Chambre n’opposa presque pas de résistance à ces limitations de la plus importante des libertés publiques.

Pendant les Cent-Jours, on proposa à l’auteur la place de censeur du Journal général ; il refusa, tout pauvre diable qu’il était, en disant qu’il avait assez cherché à déconsidérer le métier pour n’avoir pas de mérite à refuser de le faire, même pour 6,000 francs. (Note de Béranger.)


Note XXXIX. — À la date.

Cette chanson exige plusieurs explications.

La Gazette de France était, dès cette époque, l’apologiste de l’ancien régime.

Quant aux Déesses civiques, on sait qu’elles contribuèrent peut-être à faire dégénérer les fêtes républicaines.

Les Habits Verts, livrée de l’Empereur.

Les Habits Bleus, livrée des Bourbons.

On voyait reparaître alors les habits de l’ancienne cour. Le