Page:Bérard - Un mensonge de la science allemande, 1917.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
IV

WOLF, WOOD ET MERIAN[1]
In magna parte disciplinae nostrae id praecipue agimus ut discatis recte et scienter libris uti.
Fr.-Aug. Wolf, Kleine Schriften, I. p. 74.

Böttiger écrivait à Wolf le 11 mai 1795[2] : « Wieland désire très vivement que le débat, en ses points essentiels, soit porté le plus tôt possible devant le grand public et que l’attention et la curiosité soient appelées sur vos Prolégomènes qu’il appelle une fleur dans la couronne de notre siècle. J’unis mes prières aux siennes et n’attends qu’un signe de vous pour sonner le tocsin dans le Merkur et crier bien haut : l’unité et indivisibilité d’Homère est en péril évident ! le feu est aux quatre coins ! qui désire et ose l’éteindre coure aux seaux !... Qu’en pensez-vous ? Cet appel au feu ne doit-il pas être

  1. Pour ce chapitre et les suivants, le livre de G. Finsler, Homer in der Neuzeit, est le répertoire de tous les noms propres et de toutes les opinions que l’on rencontre en ces discussions sur Homère à la fin du xviiie siècle.
  2. C’est du moins la date qu’en son Programm. Zur Geschichte, p. 14-15, note 16, donne W. Peters, alors qu’il date la réponse de Wolf du sept mai ? faut-il lire dix-sept pour cette réponse ou onze pour la lettre ? C’est dans ce Programm que l’on trouvera toutes les lettres de Wolf et de Böttiger que je citerai par la suite.