Page:Bérard - Un mensonge de la science allemande, 1917.djvu/286

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nous perdu que le renom ? Je voudrais que l’on installât une consultation de nos érudits les plus notables, en choisissant de parti pris les moins chauvins et, parmi ceux-là, ceux encore qui reconnaîtraient avoir le plus étudié et utilisé les méthodes allemandes, ceux qui rendraient le plus libéralement justice à la patience, à la méthode, à la minutie, à toutes les qualités germaniques et désireraient le plus ardemment que la guerre inculquât à notre peuple le besoin d’organiser notre vie matérielle, intellectuelle et morale, suivant toutes les règles de la documentation et de la bibliographie scientifiques. Et je voudrais que chacun de ces érudits nous donnât son opinion motivée sur la valeur réelle de l’érudition allemande, sur ses procédés, ses découvertes et, particulièrement, ses relations avec les autres peuples et avec nous. Il est peu de nos spécialistes qui ne pourraient faire, dans les sujets qui leur sont le plus familiers et sur les plus bruyantes renommées de l’Allemagne, ce que je viens d’essayer pour Fr.-Aug. Wolf et ses fameux Prolégomènes.