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2o Au point de vue hygiénique, elle résulte de l’inobservance habituelle des règles de la tempérance et de l’hygiène alimentaire. Elle est en rapport avec le degré de gloutonnerie et de polyphagie ; tout polyphage étant, nécessairement, doublé d’un polychésique.

3o Au point de vue clinique, elle est caractérisée par une activité hypertrophique de la fonction digestive, ayant des répercussions inévitables sur toutes les autres fonctions.

La suractivité de l’intestin explique la fréquence des affections de cet organe chez les Allemands et l’importance accordée, en Allemagne, aux travaux de scatologie pure et appliquée.

4o Au point de vue anatomique, la mesure de l’intestin révèle, chez les Allemands, une augmentation de longueur d’environ trois mètres. Cet accroissement porte particulièrement sur le gros intestin dont la capacité est développée dans les mêmes proportions. Les glandes annexes de l’appareil digestif présentent un développement corrélatif.

L’ampoule rectale des Allemands atteint des dimensions considérables, en rapport avec le surmenage fonctionnel dont elle est l’objet. Leur sphincter anal, comme cela a été fréquemment constaté au cours de l’anesthésie chirurgicale, n’offre qu’une résistance extrêmement faible et il se dilate avec la plus grande facilité.

5o Au point de vue mental, la scatomanie, dont la polychésie est le point de départ, doit être considérée comme une manifestation de la dégénérescence héréditaire.

6o Au point de vue criminologique, la scatomanie des Allemands offre la plus grande ressemblance avec les impulsions ordurières dont certains malfaiteurs aggravent l’accomplissement de leurs crimes et de leurs délits. Elle constitue en quelque sorte la signature des criminels dépourvus de toute pudeur, de tout sens moral et en voie de régression mentale.

7o Au point de vue psychologique, la scatomanie des Allemands témoigne d’une insuffisance marquée du pouvoir de contrôle mental, d’une éducation défectueuse de la volonté d’arrêt. Elle est également l’expression d’un orgueil exalté par un ensemble de suggestions systématiques. On peut l’expliquer comme une revanche instinctive de la soumission et de la domestication poussées au-delà des limites supportables.

Dans tous les cas, la polychésie est la démonstration formelle de l’infériorité à la fois physiologique et psychologique de la race allemande.



clermont (oise). — imp. daix et thiron (thiron et franjou, sucrs)