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la psychologie de la race allemande

Allemands. Dans leurs multiples invasions antérieures, les hordes germaniques s’étaient signalées par le débordement des évacuations intestinales dont elles jalonnaient leur marche.

Actuellement encore, dans la poursuite des Allemands battant en retraite, la marche de nos soldats n’est pas seulement retardée par des dévastations systématiques, elle est encore contrariée par les émanations des immondices stercoraires accumulées par des ennemis dépourvus de toute dignité et de toute pudeur.

En ce qui concerne les constatations positives relatives à l’hyperchésie, un premier fait est hors de doute. Comme je l’ai exposé dans une précédente communication sur l’odeur des Allemands, dans des conditions identiques de nombre et de séjour, la proportion des matières fécales des Allemands s’élève à plus du double de celle des Français.

Dans les usines de papeteries de Chenevières, en Meurthe-et-Moselle, cinq cents cavaliers allemands ont résidé pendant trois semaines. Ils y ont absorbé des quantités énormes de victuailles de toute sorte. La conséquence en a été qu’ils ont encombré de leurs déjections toutes les salles de l’usine. Une équipe d’ouvriers a mis une semaine pour retirer de l’usine trente mille kilos de matières fécales. Les dépenses de cet enlèvement se sont élevées à une somme considérable. L’amas de ces déjections a été photographié ; il s’élève à une hauteur à peine croyable.

À Liège, après un séjour de cent quatre-vingts Allemands pendant six jours dans l’immeuble n° 112, boulevard de la Sauvenière, les water-closets débordants ont nécessité une démolition complète pour les évacuer.

La maison tout entière était encombrée de matières fécales. Les lits en étaient remplis. Des ordures avaient été déposées dans les tapis, ensuite roulés avec soin. Les robes de soirée avaient été salies, puis rangées dans les armoires. Six personnes furent occupées pendant une semaine à cet épouvantable nettoyage.

La ville tout entière fut submergée, selon l’expression d’un témoin, sous une marée d’excréments.

Dans un grand nombre de localités serbes, on a été surpris de l’énormité des déjections intestinales laissées par les troupes autrichiennes. En certains endroits, les couloirs des maisons, les cours, les ruelles, les maisons elles-mêmes en étaient remplis jusqu’à un mètre de hauteur. Il a fallu une main-d’œuvre considérable et des dépenses très élevées pour en assurer l’évacuation.

Les mêmes constatations ont été faites en Serbie, partout où des localités furent occupées par des Autrichiens de race allemande.

À Valyevo, je tiens le fait du docteur Petrowitch, délégué à l’Office international d’hygiène, les Serbes, quelques instants après la déroute des Autrichiens à Valyevo, éprouvèrent un véritable sentiment de stupéfaction. Les rues étaient encombrées de monceaux de matières fécales, s’élevant à une hauteur à peine croyable. Ces amas d’excréments humains dégageaient une odeur intolérable et constituaient même, par leurs émanations pesti-