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docteur edgar bérillon

Certes, nul Alsacien ne contredira le docteur Bérillon lorsqu’il parle de l’odeur, détestable et persistante qu’exhale l’Allemand. Qui donc, sur la terre annexée, n’a respiré ces relents composites ? Qui ne s’est bouché le nez au passage d’un régiment dans la rue ou même sur une route bien aérée, en pleine campagne ? Qui n’a souffert de l’atmosphère empestée de certains bureaux de l’administration où étaient réunis plusieurs employés teutons ?

Les soldats alsaciens, obligés de servir dans l’armée allemande, nous disaient qu’ils avaient l’habitude de donner régulièrement quelque argent à leurs camarades germaniques pour acheter ainsi le droit de marcher dans le rang extérieur de la compagnie, car, lorsqu’ils étaient complètement encadrés d’Allemands, ils se trouvaient suffoqués par leur odeur.


Dans une étude sur la bromidrose fétide de la race allemande, je me suis appliqué à démontrer que l’odeur nauséabonde constatée dans tous les endroits où avait séjourné quelque Allemand, tirait sa source d’une disposition spécifique de la race allemande. Depuis lors mes affirmations ont été confirmées par des milliers d’attestations[1].

Un grand nombre de médecins français, lorsqu’ils ont eu à soigner des blessés allemands, ont reconnu spontanément qu’une odeur spéciale, très caractéristique, émanait de ces blessés. Tous sont d’accord pour affirmer que cette odeur, par sa fétidité, affecte péniblement l’odorat. En effet, dans un hôpital ou une ambulance, elle est appréciable même lorsqu’il ne s’y trouve qu’un seul blessé allemand. On la perçoit déjà à une certaine distance du lit, et elle vous poursuit lorsqu’on s’en éloigne, parce qu’elle reste fixée sur les vêtements et sur les objets qui ont été en contact avec le malade.

L’enquête que j’ai entreprise sur cette question est venue pleinement confirmer mes impressions personnelles.

Il n’est pas douteux qu’il se dégage des Allemands une odeur spécifique, sui generis, et que cette odeur est particulièrement fétide, nauséabonde, imprégnante et persistante.

On ne la constate pas seulement chez les sujets blessés ou malades. Elle est également l’apanage de ceux qui sont bien portants. Plusieurs officiers français m’ont déclaré qu’ayant eu à accompagner des détachements de prisonniers allemands, ils étaient obligés de détourner la tête, tant l’odeur nauséabonde qui se dégageait de ces hommes les incommodait.

Des officiers d’administration, ayant dans leurs attributions de recueillir et de classer les objets trouvés sur les prisonniers, m’ont dit que les billets de banque trouvés sur les Allemands étaient imprégnés à un tel point de cette odeur désagréable qu’ils étaient dans la nécessité de les désinfecter. Il en était de même pour tous les autres objets.

Les exhalaisons fétides qui émanent de tout groupement d’Allemands, qu’il soit composé d’éléments civils ou militaires, ont été l’objet de nom-

  1. Bérillon: La bromidrose fétide de la race allemande. Broch. in-8,. 12 pages, Paris, 1915.