En un mot, telle a toujours été sa supériorité, qu’elle a su s’attirer notre respect sincère, et l’estime générale de la paroisse. Telle était la confiance que votre père reposait en elle, qu’il disait que si Léocade devenait incapable de marcher, il la ferait asseoir, dans un fauteuil, dans la cuisine, où sa présence seule maintiendrait le bon ordre. J’espère donc que vous continuerez d’avoir pour elle les mêmes sentiments, car maintenant, quoiqu’il arrive, elle ne saurait faire autrement que de les mériter toujours.
Un voyage que je fis à cette époque à Saint-Thomas, où j’allais, accompagnée de Léocade, comme bonne de mon bébé William, afin de dire adieu à ma tante Cannon qui partait pour le Haut-Canada, me fournit ici l’occasion de payer à cette dernière un tribut de reconnaissance.
Comme je dois beaucoup à la mémoire