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C. E. CASGRAIN.

de faire la sienne, mais le tout s’est passé tel qu’on pouvait le désirer ; elle a passé la journée gaiement avec nous, aidant à tout ce qu’elle pouvait, tel qu’elle avait coutume de le faire, et le lendemain matin, elle m’a dit : vos affaires sont finies, je crois qu’il est temps que je fasse les miennes ; à la vérité, elle ne s’est point trompée, car à deux heures et demie, le 15, elle nous a fait politesse d’un gros garçon, qui est très-bien portant, et elle est très-bien. J’ai eu le plaisir d’être la marraine avec M. Panet, il se nomme Pierre-Philippe ; imagine-toi, d’où tu es, voir ton Papa, et ton frère ; la joie où ils sont d’avoir ce gros garçon. Vois si, depuis un certain temps, j’ai dû être occupée, et que j’avais des raisons qui m’empêchaient de t’écrire aussitôt que je l’aurais désiré. J’attends avec impatience une des tiennes. Je désire savoir comment tu es et le temps