rivée. Nous couchâmes chez mon oncle Têtu, qui était absent ainsi que ma tante nous attendant à la Rivière-Ouelle. Nous arrivâmes le lendemain vers onze heures chez mon oncle Eugène, accompagnés de plusieurs voitures venues à notre rencontre. On chanta un libera. Nous partîmes aussitôt après et arrivâmes chez M. Dupuis vers trois heures de l’après-midi. Nous rencontrâmes là plusieurs voitures de la Rivière-Ouelle qui nous suivirent jusqu’à Sainte-Anne, où il nous fallut arrêter pour chanter un libera. La levée du corps se fît au collége, d’où l’on se rendit à l’église. Beaucoup de personnes me parurent très-affectées. Une foule de voitures se mirent à suivre le corps jusqu’à la Rivière-Ouelle où il fut déposé, au son des glas, dans le salon chez mon oncle Pierre Casgrain. On ouvrit le cercueil, tout était en bon ordre. Un très-grand
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